Acidification des océans solutions

Passer au contenu

  • Documentation
  • Opportunités
  • Contactez-Nous

Acidification des océans solutions

Indianocéanie, un avenir à bâtir ensemble

Menu principal

  • A propos
    • Qui sommes-nous ?
      • Présentation de la COI
      • Nos instances
      • Notre évolution
    • Notre mission
      • Nos valeurs et nos mandats
      • Axes stratégiques
    • Le Secrétariat général de la COI
      • Message du Secrétaire général
      • Direction et organigramme
    • Close
  • Nos projets
    • En cours
    • Clôturés
    • Close
  • Nos partenaires
    • Partenaires financiers
    • Partenaires techniques
    • Close
  • Nos actualités
  • Nos publications
    • Rapports annuels
    • Publications thématiques
    • Ressources et plateformes
    • Close
  • Newsroom
    •      Newsletter
    •      Communiqués de presse
    • Discours
    • Revue de presse
    •      Autres publications
    • Galerie
    • Close

Mieux comprendre l’acidification des océans

Mieux comprendre l’acidification des océans

Hausse des températures, montée des eaux, pollution… les océans doivent aussi faire face au phénomène d’acidification.

Qu’est-ce que l’acidification des océans ?

Il s’agit de la baisse du pH (potentiel hydrogène) des océans. Les eaux deviennent plus acides car elles absorbent de plus en plus de carbone. Pour autant, cela ne signifie pas que les océans deviendront acides tel un citron (qui a un pH compris entre 2.4 et 2.6). L’acidification correspond juste à la baisse du pH, peu importe son niveau.

Le pH, en bref

Le pH s’exprime sur une échelle allant de 0 à 14. Il sert à qualifier l’acidité d’un liquide. Un pH neutre est fixé à 7. En dessous, il est considéré acide. Au dessus, il sera basique. Plus sa valeur est faible, plus le liquide sera acide.

Le pH moyen des océans se situe aux alentours de 8.2. Actuellement, il est estimé à 8.1. Alors oui, ce n’est qu’une baisse de 0.1 point de pH mais cela suffit à avoir des répercussions sur les écosystèmes. Cela correspond à une augmentation d’environ 30% de l’acidité de l’océan.

À qui la faute ?

Le principal responsable de l’acidification des océans est le CO2, et par conséquent : l’Homme. L’activité humaine génère une empreinte carbone notable. Les émissions de gaz à effets de serre, et donc de CO2, contribuent au réchauffement climatique. Toutefois, ce CO2 est absorbé par ce que l’on appelle des puits carbone naturels : les forêts, les plantes, les mangroves… et les océans. Les océans absorbent donc ces émissions carbone, contribuent à réduire l’effet de serre mais au détriment des écosystèmes marins !

Et concrètement qu'est-ce que cela signifie ?

Les conséquences de l’acidification sont nombreuses pour les écosystèmes marins :

  • les coraux ont du mal à former leur squelette calcaire, et sont donc plus vulnérables et victimes d’érosion (dissolution)
  • certaines espèces vivant dans des coquilles sont fragilisées
  • certaines espèces de poisson peuvent voir leurs capacités sensorielles diminuer (odorat, ouïe) et ont du mal à détecter prédateurs ou proies

Récifs coralliens, victime de l’acidification

Les coraux sont déjà sous pression. Ils doivent faire face à la hausse des températures (cause de leur blanchissement) mais aussi aux activités humaines (pollution, destruction, etc…). L’acidification des océans vient donc menacer un écosystème d’ores et déjà vulnérable. Pourtant, les récifs coralliens sont d’une importance capitale, surtout pour les États insulaires : protection des côtes, source de revenus, sécurité alimentaire…

L’acidification : coup de grâce pour les récifs ?

La baisse du pH de l’océan altère la capacité du corail à se former et/ou se régénérer. Il est donc fragilisé et susceptible de se dissoudre (érosion). Couplé à une vitesse de croissance très lente, le risque serait que le taux d’érosion devienne supérieur au taux de croissance. En résulterait une disparition des coraux et récifs et par conséquent de tous les écosystèmes qu’ils abritent.

Le saviez-vous ?

25%

Plus de 25 % de toutes les espèces marines vivent dans les récifs coralliens

Le saviez-vous ?

97%

97% de l’énergie des vagues est brisée par les récifs

Le saviez-vous ?

25%

L’océan absorbe environ 25% du CO2 émis chaque année (50% reste dans l’atmosphère et 25% absorbé par la végétation).

Réduire notre empreinte carbone pour protéger nos océans

Même si cela ne semble pas évident, nos émissions carbones ont un effet direct sur les océans. Pour faire simple, rejeter du CO2 dans l’atmosphère contribue à acidifier l’eau des océans. La solution semble donc simple : nous devons réduire nos émissions carbone. Comment ?

  • opter pour les énergies renouvelables
  • privilégier le vélo, la marche, les transports en commun,…
  • consommer local
  • réduire sa consommation d’électricité

Partagez cette page, choisissez votre plateforme !

Articles similaires

Page load link
Aller en haut

Comment l'acidification des océans Peut

Ces créatures - les polypes de corail - construisent leurs récifs de carbonate de calcium en utilisant des ions de carbonate qui composent l'eau environnante. Mais quand les niveaux de pH de l'eau baissent, ces ions s'épuisent et les coraux viennent à manquer de leur mortier chimique.

Quelle est la cause principale de l'acidification des océans ?

Enjeux globaux. L'acidification des océans est une conséquence de l'augmentation de la concentration atmosphérique de CO2 d'origine anthropique. Un quart du CO2 est absorbé par l'océan de manière dissoute ou dans les êtres vivants (photosynthèse, squelettes) et à terme dans les sédiments marins.

Quelles sont les conséquences de l'acidification des océans chimie ?

Pour l'heure, les conséquences de l'acidification de l'océan ne se voient que pour des régions du globe et des organismes très particuliers, comme sur la côte Nord-Ouest des États-Unis, où l'aquaculture des huîtres est impactée, ou les coraux du Pacifique au large du Panama, qui se fragilisent.

Quelles sont les conséquences de l'acidification des océans sur la faune ?

Les conséquences de l'acidification ont été largement observées en laboratoire. Le caractère plus corrosif de l'eau conduit à une fragilisation des coquilles des huîtres, moules et autres petits ptéropodes (des escargots planctoniques) et peut détruire de la même manière les coraux.