Peut-on faire lamour avec des condylomes

Très souvent, les personnes infectées n’ont pas de symptômes. Une personne peut donc être infectée sans le savoir.

Condylomes (symptômes d’infections par les VPH à faible risque de cancer)

Les condylomes sont des verrues qui se manifestent sous forme de petites bosses sur la peau ou les muqueuses :

  • des organes génitaux (pénis, scrotum, vulve, vagin, anus);
  • parfois, de la gorge.

Les condylomes apparaissent entre 3 semaines et plusieurs mois ou même des années après l’infection. Sans traitement, ils disparaissent généralement en quelques années, mais ils peuvent réapparaître après plusieurs mois ou plusieurs années. Les condylomes ne posent pas de risques pour la santé. Ils ne sont ni cancéreux ni précancéreux.

Symptômes des infections par les VPH à risque élevé de cancer

Une infection par les VPH à risque élevé de cancer n’entraîne généralement pas de symptômes. Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine ces infections au bout de plusieurs mois. Chez la plupart des femmes, la présence du virus est impossible à détecter après 2 ans. Chez une minorité de femmes infectées, l’infection peut cependant persister plus de 2 ans et entraîner des lésions au col de l’utérus. Ces lésions peuvent causer des saignements vaginaux anormaux, par exemple au moment des relations sexuelles.

Chaque année, au Québec, environ 300 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus.

Quand consulter

Si vous avez des saignements vaginaux anormaux ou si vous croyez avoir des condylomes, vous pouvez appeler Info-Santé 811 ou consulter un médecin. Celui-ci pourra faire les tests nécessaires pour poser un diagnostic.

Comment les condylomes et le papillomavirus sont-ils transmis ?

Questions fréquemment posées

Condylome contagieux : combien de temps ?

C’est quand les condylomes, ou verrues génitales, sont visibles que le risque de transmission du virus HPV est le plus élevé.

Toutefois, il faut savoir que ce virus peut rester dans le corps pendant plusieurs mois, en causant des symptômes ou non. On peut donc être contagieux même sans verrues apparentes.

Se protéger avec des préservatifs pendant ses rapports contribue à minimiser le risque de transmission. Le système immunitaire finit généralement par éliminer le virus.

Chez les femmes, il est, dans tous les cas, recommandé de faire un frottis régulièrement (tous les 3 ans, quand le résultat est normal) pour le dépistage du cancer du col.

Par ailleurs, le virus HPV étant généralement transmis lors de contacts sexuels, il est recommandé de se faire dépister pour les autres IST.

Quelles sont les causes des verrues génitales ?

Sur plus de 100 souches différentes de HPV, environ 30 à 40 sont transmises sexuellement. Pourtant, très peu de ces souches sont responsables de l'apparition de verrues génitales.

D'autres souches du virus sont associées à des verrues ailleurs sur le corps. Certaines souches du papillomavirus, différentes de celles qui causent les verrues génitales, peuvent causer le cancer du col utérin. Cela se produit lorsque le papillomavirus affecte la croissance de cellules spécifiques, qui peuvent conduire à un cancer du col de l'utérus chez la femme ou au cancer du pénis chez l’homme.

Comme nous l’avons dit plus haut, lorsqu’il y a une prise de risques lors d’un rapport sexuel, il est important de rester alerte aux différents virus qui ont pu être transmis, caril se peut que plusieurs types d’HPV aient été transmis, et l’apparition de verrues génitales n’exclut pas que le papillomavirus responsable du cancer du col ait été transmis également.

Pour autant, avoir des condylomes ne signifie pas non plus que la souche responsable du cancer du col chez la femme est présente dans l’organisme.

Rappelons que les femmes doivent effectuer un frottis régulièrement (tous les 3 ans), à partir de l'âge de 21 ans. Le test HPV doit être demandé lors de ces frottis et en cas de doute, il est possible de réaliser une biopsie - l'extraction d'un échantillon de tissu, qui est ensuite analysé pour détecter les cellules précancéreuses et cancéreuses.

Verrues génitales et facteurs de risque

Comment se protéger contre les verrues génitales ?

Toute personne en contact avec le virus développera-t-elle des verrues génitales ?

Éléments statistiques sur les verrues génitales

Quelle est la cause du cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus est causé par un virus appelé « papillomavirus humains » ; HPV est l'abréviation de Human papillomavirus.

Qu’est-ce que l’infection à HPV ?

HPV est l’abréviation de Human papillomavirus (papillomavirus humains). Il s’agit d’une famille de virus communs qui se transmettent très facilement, quasiment exclusivement par contact sexuel avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité : hétérosexuelle comme homosexuelle, bisexuelle, transgenre (LGBT).

Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.

Il existe plusieurs types de virus HPV, mais tous ne sont pas responsables du cancer du col de l'utérus. Seuls les HPV dits « à haut risque » le sont : on en dénombre aujourd'hui une douzaine. La plupart du temps, l’infection est transitoire car l’organisme élimine spontanément le virus. Toutefois, dans près de 10 % des cas, l’infection persiste. Elle peut alors entraîner plusieurs années plus tard des lésions au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent évoluer vers un cancer.

Ce virus peut aussi causer le cancer de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx (gorge, amygdales et base de la langue). Ce Questions-Réponses n’aborde pas ces cancers : consultez la fiche repère Papillomavirus et cancer publiée sur notre site web.

Comment se transmet le virus HPV ?

Le virus HPV se transmet par contact des muqueuses ou de la peau, presque exclusivement lors des rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité : hétérosexuelle comme homosexuelle, bisexuelle, transgenre (LGBT).

Les préservatifs protègent imparfaitement contre l’infection à HPV, car ils ne couvrent pas l’intégralité des parties génitales. En dehors de la vaccination, il n’existe pas d’autre mode de protection contre le HPV.

Faut-il éviter d’avoir des rapports sexuels si vous avez une infection à HPV ?

En cas d’infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L’infection par HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d’éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.

L’infection par HPV est-elle fréquente ?

Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.

Ce virus se transmet par contact cutané direct, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Près de 80 % des personnes seront infectées par le virus HPV au cours de leur vie. La plupart des infections ont lieu lors des premiers rapports sexuels. Dans environ 90 % des cas, le virus HPV aura disparu dans les 2 ans, et l’infection sera sans conséquence.

Quels sont les signes d’une infection à HPV ?

Le plus souvent, l’infection à HPV est asymptomatique et disparaît spontanément grâce à notre système immunitaire. Dans environ 90 % des cas, le virus HPV aura disparu dans les 2 ans. Ces infections dites transitoires peuvent provoquer des anomalies des cellules du col de l’utérus qui disparaitront également spontanément.

Certains types de HPV (6 et 11) peuvent causer des condylomes, petites verrues au niveau des organes génitaux. Ces types de HPV ne sont pas causes de cancers.

Une infection par HPV entraîne-t-elle systématiquement l'apparition d'un cancer du col de l'utérus ?

Dans environ 90 % des cas, l’infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Chez certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Les anomalies des cellules du col de l’utérus provoquées par le virus peuvent alors évoluer en lésions précancéreuses. Si les lésions précancéreuses ne sont pas traitées, elles peuvent, à leur tour, évoluer en cancer. L’évolution est lente entre l’infection à HPV, l’apparition de lésions précancéreuses, et celle d’un cancer. Les délais sont de 10 à 20 ans entre infection et cancer.

Peut-on traiter l’infection à HPV ?

Il n’y a pas de traitement pour l’infection à HPV. Dans 90 % des cas environ, notre système immunitaire l’élimine spontanément. La plupart des personnes ayant une infection à HPV n’ont aucun symptôme et ne sauront jamais qu’elles sont ou ont été infectées.

Si le dépistage du cancer du col de l’utérus identifie des anomalies des cellules du col de l’utérus, votre médecin, votre gynécologue ou votre sage-femme, vous informera des examens complémentaires à réaliser et des traitements éventuels.

Qui est concerné par l’infection à HPV et par le cancer du col de l’utérus ?

Toute femme ayant eu des rapports sexuels avec un homme ou avec une femme, avec ou sans pénétration, même avec un seul partenaire, peut avoir été infectée par le virus HPV. Si vous êtes dans ce cas, vous êtes potentiellement exposée à un risque de cancer du col de l’utérus.

Les hommes transgenres qui ont conservé leur col de l’utérus sont également à risque de cancer du col de l’utérus.

Puis

En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.

Comment se laver quand on a des condylomes ?

Dans certains cas, les condylomes peuvent être retirés avec un laser, ou avec la « cryothérapie » à l'azote liquide, ou encore avec « l'électrocoagulation » où un courant électrique est utilisé pour brûler les verrues.

Est

Sans traitement, ils disparaissent généralement en quelques années, mais ils peuvent réapparaître après plusieurs mois ou plusieurs années. Les condylomes ne posent pas de risques pour la santé. Ils ne sont ni cancéreux ni précancéreux.

Quand les condylomes Sont

C'est quand les condylomes, ou verrues génitales, sont visibles que le risque de transmission du virus HPV est le plus élevé. Toutefois, il faut savoir que ce virus peut rester dans le corps pendant plusieurs mois, en causant des symptômes ou non. On peut donc être contagieux même sans verrues apparentes.