Peut on voir un cancer du côlon avec une échographie


Pratiquement tous les cancers du colon sont les ad�nocarcinomes primaires. Les tumeurs du colon font partie des l�sions �pith�liales de la muqueuse, habituellement dans les polypes ou des glandes ad�nomateuses. Ces cancers se d�veloppent et envahissent le reste de la paroi colique et les structures lymphatiques et vasculaires pour toucher les ganglions r�gionaux, les structures adjacentes, et organes �loign�s, particuli�rement le foie.
L'emplacement le plus fr�quent des tumeurs coliques chez l'adulte est la r�gion p�ri-caecale. Il est utile de cibler cette zone chez les patients pr�sentant un remaniement intestinal avec suspicion de carcinome colique, bien que la d�tection par �chographie soit habituellement fortuite.

Echographie :
Les anses normales ont un aspect typique � l'�chographie. En g�n�ral elles ont un aspect en cible ou en �il de b�uf avec un centre hyper�chog�ne et un anneau hypo�chog�ne en p�riph�rie. En fait, il y a trois couches hyper�chog�nes et deux couches hypo�chog�nes : la couche hyper�chog�ne interne r�sulte de la r�flexion d'interface entre la lumi�re et la surface de la muqueuse. La deuxi�me couche est hypo�chog�ne et r�sulte de la combinaison de la muqueuse profonde et de la musculaire muqueuse. La troisi�me couche est hyper�chog�ne et r�sulte du sous muqueuse. La quatri�me couche est hypo�chog�ne et repr�sente la musculaire. La couche externe finale est hyperechoic et r�sulte de la r�flexion d'interface entre la musculaire et la s�reuse ou l'adventice (graisse p�ri-intestinale). Ces cinq couches sont plus visibles � l'�chographie endoscopique qu'� l'�chographie traditionnelle trans-abdominale.
A l'�chographie, les tumeurs du c�lon provoquent un �paississement hypo�chog�ne ou h�t�rog�ne de la paroi intestinale, c'est l'aspect en cible parfaite ou en cible atypique. Une tumeur colique appara�t typiquement comme une masse hypo�chog�ne ou h�t�rog�ne avec une lumi�re hyper�chog�ne remplie de gaz hyper�chog�ne et excentrique Cependant elle ne peut pas �tre diff�renci� d'une masse inflammatoire � l'�chographie. Un flux sanguin au doppler est habituellement visualis� dans les masses inflammatoires et malignes. D'autres signes incluent l'�paississement irr�gulier et localis� de la paroi colique, des contours irr�guliers, le manque de p�ristaltisme habituel, et une absence de l'aspect normal de la paroi colique.
Avec l'�chographie � haute r�solution la rupture des diff�rentes couches intestinales peut �tre visible. Les l�sions malignes sont plus fr�quentes chez les patients pr�sentant une �paisseur augment�e de paroi intestinale, un envahissement asym�trique, une perte de la stratification habituelle des couches intestinales.
Lors de la d�couverte d'une l�sion colique, une recherche d'ad�nopathies m�tastatiques et de m�tastases h�patiques devrait �tre faite. L'obstruction intestinale est un mode peu commun de pr�sentation du carcinome du colon. Avec des anses proximales remplies de liquide, la l�sion obstructive intestinale peut �tre directement visualis�e.
La d�couverte d'une masse du c�lon inciterait normalement � un lavement baryt�, pour voir la nature, la grandeur et la position de la masse. Avec la scanner CT la malignit� sera confirm�e. L'avantage de l'�chographie par rapport au lavement baryt� est de montrer la tumeur elle-m�me, plut�t que juste une lumi�re intestinale r�tr�cie. Le r�le de l'�chographie chez les patients pr�sentant un carcinome colique connu est aussi d'identifier la pr�sence de m�tastases �loign�es, en particulier dans le foie, car les m�tastases du carcinome colorectal sont particuli�rement favorables � la r�section curative.
Les m�tastases h�patiques d'une tumeur primaire du c�lon sont habituellement hyper�chog�nes (�chog�nicit� accru par rapport au foie normal); mais peuvent �galement �tre hypo�chog�nes (�chog�nicit� diminu�).
Le gros lymphome intestinal repr�sente 1,5 % de toutes les tumeurs abdominales. Il est habituellement non diff�rentiable d'un carcinome, donnant un signe typique ou atypique en cible. Cependant l'�paisseur des anses tend � �tre hypo�chog�ne dans le lymphome que le carcinome intestinal.

Diagnostic diff�rentiel:
* Maladie inflammatoire intestinale.
* Infarctus intestinal.
* H�matome intra-mural.
* La masse ou abc�s diverticulaire
* M�tastases
* Lymphome

Lorsque le médecin suspecte la présence d'un cancer colorectal (par exemple après un test révélant la présence de traces de sang dans les selles), il prescrit un examen du rectum et du côlon : la coloscopie.

La coloscopie dans le cancer colorectal

Peut on voir un cancer du côlon avec une échographie

La coloscopie consiste à observer la paroi du gros intestin et du rectum à l’aide d’une sonde endoscopique souple, un ensemble de fibres optiques capables d’illuminer et de filmer ces organes qui est introduit par l’anus. Cet examen s’effectue sous anesthésie générale et nécessite que le côlon soit vidé de son contenu (patient à jeun, prise de liquide de lavage intestinal avant l’examen, régime sans résidus et médicaments laxatifs quelques jours avant l’examen).

Cet examen permet de voir (et d’enlever) des polypes et, en cas de doute sur leur nature cancéreuse, de faire des prélèvements (biopsies) qui seront envoyés au laboratoire d’analyse pour confirmation.

Chez les personnes pour lesquelles la coloscopie est contre-indiquée (fragilité de la paroi des intestins, par exemple), un examen par IRM est effectué qui permet de reconstruire une vue de l’intestin en trois dimensions (« coloscopie virtuelle » ou « coloscanner »).

Les autres examens complémentaires dans le cancer colorectal

Pour le bilan pratiqué lors du diagnostic, le médecin peut également prescrire une prise de sang pour mesurer l’antigène carcino-embryonnaire (ACE), une substance produite par certaines cellules cancéreuses. Il peut également demander une échographie de l’abdomen et une radiographie des poumons, à la recherche d’éventuelles métastases.

Il peut également faire pratiquer une tomodensitométrie (un scanner qui nécessite l’injection dans le sang de produits à base d’iode) pour mesurer l’extension des tumeurs cancéreuses.

Enfin, il peut effectuer un toucher rectal ou vaginal pour évaluer la taille de la tumeur, ou faire pratiquer une échoendoscopie rectale, un examen échographique où une sonde fine est introduite dans le rectum par l’anus (aucune anesthésie n’est nécessaire pour cet examen).

Quels sont les traitements du cancer colorectal ?

Le traitement du cancer colorectal repose essentiellement sur la chirurgie, la chimiothérapie et, dans le cas du rectum, la radiothérapie. La chirurgie permet d’enlever la tumeur et, parfois, un fragment d’intestin, des ganglions voisins ou des métastases. La chimiothérapie est administrée avant ou après la chirurgie. Dans certains cas, elle n’est pas nécessaire. La radiothérapie, également appelée rayons, est souvent accompagnée d’une chimiothérapie.

Est

L'échographie est très intéressante dans le cadre du cancer, car non seulement elle n'entraîne aucune douleur, mais en plus elle permet de détecter d'éventuelles tumeurs ou métastases, de les localiser avec précision et d'en évaluer le volume.

Quel examen pour savoir si on a un cancer du colon ?

La coloscopie est l'examen indispensable pour poser le diagnostic de cancer du côlon ou du rectum.

Comment se passe une échographie du côlon ?

L'échographie de l'intestin grêle est réalisée à l'aide d'une sonde 7,5 Mhz haute résolution après examen général de l'abdomen par une sonde 3,5 Mhz. L'étude échographique de l'intestin grêle comprend l'analyse du jéjunum, de l'iléon et de la dernière anse iléale.

Est

Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.