Le climat sur Terre a toujours varié. Il y a 100 millions d'années, des dinosaures vivaient sous un climat tropical tandis qu’il y a près de 15 000 ans, ce même paysage était couvert de glace… Le changement climatique est le changement du type de météo moyen ou de climat sur une période donnée. Le changement se manifeste le plus clairement par une augmentation ou une diminution
de la température moyenne, des changements de circulation atmosphérique et de cycle de l'eau et, par voie de conséquence, de la couverture nuageuse et de la quantité de précipitations sur Terre. Ces changements influent à leur tour sur la formation des déserts, la taille des calottes glaciaires et des glaciers, les courants marins, le niveau de la mer, le degré d'acidité de l'eau de mer... Tout au long de l'histoire de la Terre, celle-ci a connu des changements climatiques. Ces
modifications du climat étaient jusqu’à présent associées à des phénomènes naturels. Le changement climatique actuel est, quant à lui, davantage la conséquence des activités de l'Homme, et cela depuis les années 1950. Il ne faut pas confondre climat et météo ! La problématique du changement climatique n’est pas isolée. Un dérèglement général du climat peut intensifier des problèmes déjà
existants et en créer d’autres. Les changements climatiques sont donc au cœur d’un système où chaque dérèglement dans un secteur peut interagir avec un autre et créer des réactions en chaîne. Extrait du Kit pédagogique sur les changements climatiques, publié par le Réseau Action Climat France en mars 2015. Les conséquences du changement climatique n'auront pas partout la même ampleur. Mais une chose est sûre : les populations déjà vulnérables des pays en développement en subiront les effets les plus importants.
Le changement climatique a des répercussions complexes qui vont bien au-delà d’une simple augmentation des températures ! La COVID-19 n’a entraîné qu’une réduction temporaire des émissions de carbone Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris 16 septembre 2021 (OMM) – La COVID-19 n’a pas ralenti l’avancée inexorable du changement climatique. Rien n’indique que la reprise s’accompagne d’une croissance plus verte: les émissions de dioxyde de carbone se redressent rapidement après un creux temporaire dû au ralentissement économique, et sont très loin des objectifs fixés en matière de réduction. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère se maintiennent à des niveaux records qui placent notre planète sur une trajectoire de réchauffement dangereux, selon un nouveau rapport interorganisations intitulé United in Science 2021. La hausse des températures mondiales attise les phénomènes météorologiques extrêmes dévastateurs dans le monde entier, entraînant une spirale de répercussions sur les économies et les sociétés. Plusieurs milliards d’heures de travail ont été perdues rien qu’à cause de la chaleur. La température moyenne du globe au cours des cinq dernières années a été l’une des plus élevées jamais enregistrées. Selon le rapport, il y a de plus en plus de probabilités que les températures dépassent temporairement le seuil de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels au cours des cinq prochaines années. L’ampleur des changements récents dans l’ensemble du système climatique est sans précédent depuis plusieurs siècles à plusieurs millénaires. Selon le rapport, même si des mesures ambitieuses sont adoptées pour ralentir les émissions de gaz à effet de serre, le niveau des mers continuera à augmenter, menaçant les îles de faible altitude et les populations côtières du monde entier. «C’est une année décisive pour l’action climatique. Ce rapport élaboré par les Nations Unies et plusieurs organisations scientifiques mondiales partenaires dresse une présentation globale des données climatologiques les plus récentes. Il nous montre de façon alarmante à quel point nous sommes éloignés du but», a indiqué le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres. «Nous restons très en retard sur les objectifs de l’Accord de Paris. Cette année, les émissions émanant de combustibles fossiles ont rebondi, les concentrations de gaz à effet de serre ont continué à augmenter et de graves phénomènes météorologiques amplifiés par les activités humaines ont affecté la santé, les vies et les moyens de subsistance des populations de chaque continent. À moins d’une réduction immédiate, rapide et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre, il sera impossible de limiter le réchauffement à 1,5 °C, ce qui aura des conséquences catastrophiques pour les populations et la planète dont nous dépendons», a-t-il déclaré dans l’avant-propos. Le rapport United in Science 2021, troisième opus de cette série, est coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et a reçu des contributions du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), du Projet mondial sur le carbone (GCP), du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) et du Met Office (Royaume-Uni). Il présente les données et découvertes scientifiques en matière de changement climatique les plus récentes en vue d’étayer les politiques et les actions menées à l’échelle mondiale. «Tout au long de la pandémie, on nous a répété que nous devions “reconstruire en mieux” pour placer l'humanité sur une trajectoire plus durable et éviter les pires effets du changement climatique sur la société et les économies. Ce rapport montre que pour l’heure, en 2021, nous n’allons pas dans la bonne direction», a fait valoir le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas. Points essentiels Concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (Veille de l’atmosphère globale de l’OMM)
Émissions et bilans mondiaux des gaz à effet de serre (Projet mondial sur le carbone)
Écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions (PNUE)
Le climat mondial en 2017-2021 (OMM)
Le climat mondial en 2021-2025 (Bulletin sur les prévisions annuelles à décennales du climat à l’échelle mondiale de l’OMM – Met Office (Royaume‑Uni), PMRC, OMM)
Faits saillants du sixième Rapport d’évaluation du GIEC: les éléments scientifiques
Élévation du niveau de la mer et effets sur les côtes (Programme mondial de recherche sur le climat – OMM, COI, CIS)
Canicules, feux incontrôlés et pollution de l’air: les risques d’origine climatique pour la santé s’aggravent mutuellement et se propagent en cascade (OMS/OMM)
«Le message de ce rapport est clair: le temps presse. Pour que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2021 qui se tiendra à Glasgow, la «COP26», marque un réel tournant, il faut que tous les pays s’engagent à réduire à zéro leurs émissions nettes d’ici à 2050, en s’appuyant sur des stratégies concrètes à long terme et sur des contributions nationales renforcées qui permettent à elles toutes de réduire les émissions mondiales de 45 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010», a déclaré M. Guterres. «Nous avons besoin d’accomplir des progrès décisifs en matière de protection des personnes et de leurs moyens de subsistance, en consacrant la moitié au moins de l’ensemble des financements publics alloués du climat au renforcement de la résilience et de la faculté d’adaptation des personnes. Nous devons aussi nous montrer beaucoup plus solidaires, et notamment honorer intégralement les engagements pris de longue date en matière de financement en faveur du climat pour aider les pays en développement à prendre des mesures dans ce domaine. Il n’y a pas d’autre solution si nous voulons un avenir plus sûr, plus durable et plus prospère pour tous.» Pour de plus amples renseignements, veuillez prendre contact avec Clare Nullis, attachée de presse. Courriel: . Téléphone portable: +41 79 709 13 97 Quelles sont les causes et conséquences du changement climatique ?La combustion de combustibles fossiles produit du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Ce gaz est appelé ainsi parce qu'il produit un « effet de serre ». Il réchauffe la planète, tout comme l'intérieur d'une serre est plus chaud que le milieu qui l'entoure.
Quelles sont les impacts du changement climatique dans les pays en développement ?Les changements climatiques auront un impact sur la qualité de l'eau dans les régions qui connaissent déjà un déficit hydrique. Dans les pays en développement, l'agriculture absorbe près de 95 % d'eau.
Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique et comment limiter notre impact ?Le réchauffement climatique accroît le rythme et la fréquence des phénomènes naturels extrêmes et dévastateurs, qu'il s'agisse des inondations, des tempêtes et des typhons qui balaient tout sur leur passage, des feux de forêts qui menacent les habitations et les écosystèmes, ou encore des sécheresses qui condamnent des ...
Quelles sont les 5 causes principales du réchauffement climatique ?Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
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